Je suis chez moi, seule, comme d’habitude, je suis encore transparente, comme d’habitude. Voila quelques jours que je ne sors plus de mon lit, tout le monde s’en fout. Mon personnel de maison n’est toujours pas revenu, comme ma consistance physique. Bon je me suis améliorée maintenant je parviens à rester matériel des heures durant, enfin seulement si j’arrive à rester concentrée. Ou quand je suis bourrée. Du fait, je bois beaucoup ces temps. En faite je passe mon temps à boire… Je bois, je dors, je grignote et je recommence. Ce matin, ma gueule de bois s’atténuant, je prend la décision de me lever et de me laver. Il faut dire que j’en ai bien besoin. Je titube jusqu’à ma salle de bain et me glisse dans la baignoire, j’ouvre le robinet et laisse l’eau envahir mon espace. Peu à peu l’eau monte. Elle atteint mes chevilles, puis mes genoux, en fini par me monter jusqu’au cou. Je lève les pieds et m’immerge complètement dans cette eau chaude qui me fait un bien fou. Je ressors la tête et inspire une grande bouffée d’air. Je me saisi de l’huile de bain et en verse une quantité raisonnable dans la baignoire. Tout en battant des pieds et des mains, je mélange cette grande soupe. Les bulles ainsi crées viennent me chatouiller le visage. Je languis comme ça durant une bonne heure, et quand l’eau commence à tiédir, je la remplace par une quantité identique, chaude.

Au bout d’une heure, que je ressemble à un légumes, je laisse l’eau s’écouler pas le siphon, me relève et attrape le pommeau de douche. Avec une noisette de shampoing, je lave mes cheveux, puis le corps avec le savon, je me rince correctement. Finalement j’arrête le jet d’eau et, tout en m’essorant les cheveux, je sors de la douche. Je m’enroule dans ma serviette, sors le sèche-cheveux. Une fois complètement sèche, je brosse mes cheveux, une touche de maquillage et vais m’habiller. Malgré ma transparence, je décide de mettre une petite robe que j’adore. Elle est verte clair et me va à ravir. Avec mes cheveux lâchés, dommage que les hommes ne puissent me voir…

Pour la première fois depuis, quoi une semaine environ, je sors de ma chambre et descend au rez. Je me dirige vers la cuisine. Maurine à rempli le frigo, que je l’aime cette femme. Je sors de quoi me faire des crêpes. Avec de la pâte à tartiner au chocolat, une crème fouettée au fruit de la passion et de la confiture de fraise, je vais me faire un festin. Je fais sauter mes crêpes dans la poêle, j’en fais une tonne. De quoi tenir au moins trois jours ! J’ai envie d’inviter Vlad à venir, je sais pas si lui aussi est touché par cette, malédiction. Je pense que oui étant donné que les vampires le sont, je suppose que les loups aussi. Bah je tente quand même. Je vais lui envoyé un petit SMS :

* Bonjour mon p’tit loup, comment que tu vas bien ?  J’ai fais trop de crêpes, tu te dévoues ? Bisouille =) *

Je ne sais pas si il le lira, on verra bien. Je vais mettre un mot sur ma porte pour les habitants de la région. Peut être que des gens se pointeront. Je ne sais pas trop. Je prends une feuille, un stylo et marque :

* Salut à vous, Je suis Edith, et je m’ennuie. Si vous passez par là, et bien entrez et venez manger des crêpes avec moi. Je ne suis pas méchante, je ne mords pas et je bois pas mal d’alcool. Joignez-vous à moi =)*

En attendant, j’étale de la crème sur une des crêpes, je la roule et l’englouti. Ayant une bouteille de champagne qui traîne au frigo, je la débouche et m’en sers une flûte. Je mange, je bois, pour toutes personnes extérieurs, une crêpes et une flûte à champagne volent dans la cuisine. Ça doit être bizarre quand même. Bref, je suis sur mon tabouret haut accoudée à mon bar, je mange, je bois, et j’attends !

Entrera qui entrera…