| | Une découverte auprès des ruines (pv Edith) | |
| Auteur | Message |
---|
Invité
| Sujet: Une découverte auprès des ruines (pv Edith) Dim 1 Sep - 20:14 | |
|
Alors que je m'entraînais dans la demeure des Tucker, j'ai eu l'honneur de recevoir mon premier client à mon bureau. Le contrat était assez simple, trouver madame Elizabeth S. Sunderland. Je ne disposais que d'un seul indice, les mots "Weird Pension" écrit sur la porte de mon client. Bon, il n'y avait pas trente-six solutions. J'allais devoir chercher à cet endroit.
M'équipant tout de même de mes trois poignards en argent, ainsi que d'une lame familial, rouge et de la taille d'un mètre vingt. Heureusement qu'une sangle m'aidait à la transporter comme une sacoche. J'avais également un sac à dos afin de transporter mon petit matériel, tels que des lampes torches et appareils photo. Bon, au moins je pouvais me défendre, mais avec cet attirail, je n'allais pas passer inaperçu. C'est pourquoi j'attendais la nuit afin de sortir pour enquêter.
Dehors, il faisait froid, la pluie tombait depuis maintenant cinq jours, et marcher sans s'enfoncer dans la boue dans nos campagnes, c'était beaucoup trop difficile. Néanmoins je fis l'effort de parcourir discrètement les recoins sombre du quartier d'Eerie. Repensant vaguement au rêve que j'ai fais parlant d'une étrange malédiction.
La pluie rendait la vision des choses si désagréables... Enfin bon, je n'allais pas en faire tout un plat. Une fois arrivée sur les lieux, par chance de n'avoir croisé personne, j'observais à l'aide de ma lampe torche, les ruines de l'ancien pensionnat. Ah... Les survivants devaient sans doute êtres cachés dans la forêt, ou bien de retour chez eux. Je l'ignorais, mais quelques un étaient mes amis, mes martyrs.
Finalement, il n'y avait rien d'intéressant mis à part les photos et autres trucs de deuils. Que des choses embarrassantes qui d'un coup de pied furent déplacés. Bon, il n'y avait aucune trace de la dame, et je ne souhaitais pas trop tomber sur une bête... M'enfin, je me décidais donc à chercher encore, même si une étrange intuition d'observation venait petit à petit en moi.
Je me sentais observé, je n'avais vraiment pas envie de me faire bouffer. Avec la pluie, la visibilité était encore pire. Je m'approcha d'un tas de ruine incroyablement spacieux, au moins je pouvais m'abriter. Mais quelques choses venait attirer mon attention. D'ailleurs j'aurais aimé avoir au moins une photo de la fille en question. Tant pis, je commencerais donc par un appel à témoin, encore fallait t'il que quelqu'un au courant se présente ici. Au courant, ou non.
Fouinant un peu partout, une photo me semblait familière, il y avait un visage de jeune femme dessus. Derrière se trouvait inscrit Edith Vokanov. Oh, ici des photos, il y en avait pleins. Mais à la différence de celle ci, c'était tout simplement le fait qu'elle soit abîmée. Poussiéreuse, et sans fleur de deuil dessus. Serait ce une photo oublié par l'une des femmes présente ici lors de la révolution ? Peut être qu'elle était encore en vie non ?
Repartant chez moi avec la photo, je couru jusqu'à la maison qui forte heureusement pour moi n'était pas très loin de l'ancien pensionnat en ruine. Désormais, j'allais pouvoir sortir l'annuaire, et observer un peu dans toute la ville si je trouvais quelques choses justement. Et d'ailleurs, au bout d'une demie heure ce fut le cas. Il y avait un numéro, mais surtout une adresse. Alors voilà, je ne fis pas vraiment attention au numéro, car je me voyais mal appeler pour parler de quelques choses du genre.
Je préférais voir la personne en face, si c'était possible. Elle habitait une adresse qui me faisais rêver. Un manoir à la plage, intéressant ça. Je pris donc soin de m'y rendre le plus vite possible. Oui, j'étais motivé ce jour ci. J'avais hâte de résoudre mon premier contrat. Par la suite, je découvris l'entrée du manoir. Avant d'y prêter attention, je m'empressais tout simplement d'avancer jusqu'à la porte, et de frapper très fort, la photo de la jeune femme en main, espérant que ce soit bien cette femme là qui me répondrais.
- Tu m'as demandé de t'aider dans tes RP, voici le texte que tu as écrit passé sous mon correcteur =):
Alors que je m’entrainais dans la demeure des Tucker, j’eus l’honneur de recevoir, à mon bureau, mon premier client. Le contrat qu’il me proposait était simple, trouver Madame Elizabeth S.Sunderland. Je ne disposais que d’un seul indice, les mots « Weird Pension » écrit sur une photo de porte. Bon, il n’y avait pas trente-six solutions, j’allais devoir chercher à cet endroit.
M’équipant de mes trois poignards en argent ainsi que d’une lame familiale rouge d’un mètre vingt, d’un sac à dos pour transporter mon petit matériel tel que lampes torches et appareils photos, j’attendis la nuit afin de sortir pour enquêter.
Dehors, il faisait froid, la pluie tombait depuis maintenant cinq jours. Marcher dans la campagne, sans s’enfoncer dans la boue fut très difficile. Néanmoins, je fis l’effort de parcourir avec discrétion les recoins sombre du quartier Eérie, tout en repensant vaguement au rêve que j’avais fait à propos d’une étrange malédiction.
La pluie rendait la visibilité désagréable, déconcertantes, les choses étaient déformées. Enfin bon, je n’allais pas en faire tout un plat. Une fois arrivé sur les lieux, avec la chance de n’avoir croisé personne, j’observais à l’aide ma lampe torche, les ruines de l’ancien pensionnat. Je me disais que les survivants devaient s’être caché, peut être dans la forêt ou étaient retournés chez eux. J’ignorais encore que certains étaient mes amis actuels, des martyrs.
Finalement, je ne trouvais rien d’intéressant mis à part quelques photos et autres trucs de deuil. Des choses embarrassantes qui d’un coup de pieds furent déplacées. Je ne trouvais aucune trace de ma cible et surtout je ne souhaitais pas tomber sur une bête. M’en fin, je décidais de chercher encore un peu malgré le fait de me sentir observer.
En effet, j’avais l’impression que quelqu’un ou quelque chose m’observait et je n’avais aucune envie de me faire bouffer. A cause de la pluie la visibilité était nulle. Je sorti des restes du bâtiment pour m’approcher d’autres ruines. Elles étaient incroyablement spacieuses et ici au moins je pouvais m’abriter. J’aurais voulu avoir une photographie d’Elizabeth pour pouvoir avoir une comparaison possible. Mais tant pis, j’allais lancer un appel à témoins, encore fallait-il que quelqu’un soit au courant de quelque chose.
Tout en fouinant un peu partout, quelque chose attira immédiatement mon attention, une photo. Une jeune femme y figurait et au dos était écrit Edith Vokanov. Des photos, ici, il y en avait plein. Mais à la différence de celle que je venais de trouver, elles étaient toutes très abîmées, poussiéreuses. La photo que j’avais trouvée n’était pas comme les autres, elle paraissait joyeuse. Peut être une photo de femme qui était ici durant la révolution et peut être qu’elle était encore en vie.
Rentrant avec la photo, je couru jusqu’à la maison, qui fort heureusement pour moi ne se trouve pas très loin de l’ancien pensionnat en ruines. Je sortis l’annuaire et observais, si dans la ville, se trouvait une personne du même nom. Au bout d’une demi-heure ce fut le cas. Il y avait un numéro mais surtout une adresse. Je ne me préoccupais pas tant du numéro que de l’adresse car je voulais voir la personne de mes yeux. Elle habitait dans un endroit qui me faisait rêver. Un manoir sur la plage. Très intéressant. Je pris le soin de m’y rendre le plus vite possible. Motivation. J’avais hâte d’honoré mon premier contrat. Une fois sur place, je découvris l’entrée du manoir, je me précipitais sur la porte et frappa. J’espérais trouver une personne qui connaissait la jeune femme de la photo ou mieux elle-même.
|
| | |
Edith Vokanov
Messages : 127 Points : 141 Date d'inscription : 03/08/2013
Informations Je suis...:
| Sujet: Re: Une découverte auprès des ruines (pv Edith) Sam 14 Sep - 6:58 | |
|
Coïncidant avec mon état de fantôme, c est comme si le temps y faisait écho. Il pleuvait, il pleuvait et il pleuvait encore. La pluie traçait des sillons le long de la plage pour enfin se mêler aux vagues. J’entendais l’eau ricocher sur les tuiles du toit, descendre le long des rigoles. Elle fouettait les vitres, le vent l’accompagnant faisait claquer les volets. Le sable mouillé ainsi soulever envahissait mon perron et se faufilait sous les plaintes des portes. De fait, le perron et l’entrée du manoir en étaient couverts. Je ne luttais pas, je connaissais la fureur du vent et de la nature, j’aurais balayé dans le vent. Et puis bon il faut bien avoué qu’un balai se promenant seul sur mon perron aurait quand même attiré l’attention. Alors je laissais le sable s’amonceler. Le ciel passait du gris clair, au gris foncé, revenait au gris clair et finalement passait noir pour la nuit. Au matin il recommençait sa farandole de gris. Mon moral, déjà avachi par ma transparence, s’en trouvait amenuisé avec le temps. Je n’arrivais trouver une source de joie suffisante pour ne pas déprimer. Je passais mes journées enfermée, à tourner en rond tel un lion en cage. J’avais déjà parcouru tous les livres du manoir, regarder tout les films de mon disque dur ainsi que de ma vidéothèque. Mes employés de maison étant en congé, je m’étais, chose inhabituelle, occupé du ménage de la demeure complète déjà deux fois. Et je n’en pouvais plus. Il fallait que je sorte, que je voie du monde, que du monde me voie. Je devenais folle toute seule dans cette grande maison vide. J’avais déjà vidé tous les placards de la cuisine. J’avais cuisiné à n’en plus pouvoir. Et maintenant, le frigo était plein, les boîtes à biscuits remplies et les armoires vides, désespérément vide. Accoudée à mon bar de cuisine, un magazine cent fois relus sous les yeux et une coupe de champagne dans la main, je feuilletais cet amas de connerie distraitement. La bouteille à mes cotés était déjà presque vide, et des cadavres de la même famille emplissaient une caisse dans un coin de la cuisine.
Ce matin je me suis réveillée, comme tout les matins, transparente au milieu de mes draps de soie. Je me suis levée, j’ai enfilé mon jogging et je suis sortie courir sous la pluie. J’ai fais environ six kilomètres, pour m’écrouler essoufflée, trempée de pluie et de transpiration sur le haut d’une dune. Lentement, je me suis étirée, redressée et finalement je me suis assise, je suis restée là durant une bonne dizaine de minutes. Avec ce temps, impossible de sécher, au contraire. Je me suis donc relevée et j’ai refais six kilomètres de course pour rentrer. Une fois au manoir, j’ai filé sous la douche et me suis laissé réchauffé par le jet d’eau. Je me suis lavée du sel qui me collait à la peau. J’ai soigné mes cheveux et enfin j’en suis sortie. Les cheveux enroulés dans une serviette, tel un turban. J’ai sécher mon corps, fais quelques soins du visage, me suit enduite de crème pour le corps et enfin je me suis habillée. J’ai fini mes cheveux au foëne. Puis je me suis légèrement maquillée et coiffée.
Mon ptit-déj’ tout trouvé, direction la cuisine. Deux pancakes accompagnés de confiture de cerise. Un délice. Une fois terminé, je me lève et lave ce que j’ai utilisé. La poêle, l’assiette, la fourchette et le verre. Quand tout fut rangé, direction le petit salon. Un fauteuil placé devant la cheminée, je prends parti de faire un peu de feu, histoire de réchauffer l’atmosphère et lutter contre l’humidité ambiante. Les flammes lèchent le verre, illuminent la pièce et me réchauffent. Je suis assise dans le lourd fauteuil et je me laisse bercé par cette douce chaleur. Je reste là à flâner durant une bonne heure, tout en entretenant le feu. Midi arrive, puis passe. Vers quatorze heure je me lève enfin. Direction la cuisine, pour m’alimenter mais aussi pour me désinhiber. J’en ai marre de n’être rien. Une pizza dans le four, une coupe de champagne à la main et un magazine sous les yeux, j’attend que la minuterie sonne. Je me délecte des bulles de ce nectar. Elles picotent ma langue, chatouillent ma gorge. Ma pizza est prête, je la sors du four, la place sur une assiette et l’attaque. Une bouchée, deux, une gorgée puis à nouveau une bouchée, etc… J’ai presque terminé ma pizza ainsi que ma coupe de champagne lorsque j’entends de grands coups tapés sur ma porte. Je sursaute. Heureusement ma coupe de champagne était presque vide. Je la repose sur le comptoir et me lève. Je me dirige vers l’entrée. Le sable crisse sous mes pas. Le coups continuent à pleuvoir sur la porte en chêne massif.
- Oui, oui ! J’arrive !
Je suis devant la porte, attrape la poignée et l’active. La sécurité de la porte s’ouvre en parfaite accord avec le mouvement de la poignée interne. Je trouve, sur mon perron, un jeune homme, trempé, couvert de boue.
- Oui que puis-je pour vous ?
|
| | | | Une découverte auprès des ruines (pv Edith) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |